Égypte ancienne Bronze Babouin. Troisième période

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Description

- Cette pièce ne sera pas expédiée en dehors de l'Union Européenne -
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Babouin, dieu Thot.
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Égypte antique, Troisième Période Intermédiaire, XXIE - XXIIe Dynasties, vers 1050 - 700 av. J.-C.
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Bronze.
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5,4 cm de hauteur sans support.
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PROVENANCE : G.S. Old Collection, Hollande, constituée dans les années 1960.
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ETAT : Intact.
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PUBLICATIONS : - Seigneur de Vérité. J. Bagot Archéologie. Barcelone. 2017. Fig. 14.
-Optimus Princeps. J. Bagot Archéologie. Barcelone. 2017. Fig. 12.
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DESCRIPTION:
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Statue en bronze massif représentant un babouin assis, les mains posées sur ses genoux. Cette pièce suit fidèlement les conventions de représentation de cet animal qui existaient dans l'Égypte ancienne. Il s'agit plus précisément d'une représentation d'un babouin hamadryas (Papio hamadryas), un type de primate Catarrhini de la famille Cercopithecidae qui vit dans les semi-déserts, les savanes sèches et les terrains rocheux d'Égypte, du Soudan, d'Érythrée, d'Éthiopie et de Somalie.
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Les babouins étaient très populaires en Égypte et étaient élevés comme animaux domestiques. On les retrouve dans les décorations funéraires, où l’on voit des personnages grimper aux palmiers et aux figuiers pour aider à la récolte des fruits, perchés très haut dans les arbres. On les voit également assis sous les sièges de leurs propriétaires, et ils sont souvent ornés de colliers et de bracelets ornementaux. Depuis l’Ancien Empire, le singe avait gagné l’affection de l’homme et avait libre cours dans la maison où il vivait avec les chiens et le reste des animaux domestiques. Il amusait les gens par ses gestes et ses acrobaties, et savait clairement s’amuser.
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Dans certaines scènes de marché et dans d'autres où les gens sont rassemblés, des singes apparaissent en laisse comme s'ils patrouillaient avec la force de police d'élite, les Medjay, composée de Nubiens.
Il est intéressant de noter que les canines ont été extraites de babouins domestiques, comme le montrent les radiographies de leurs momies. Il semble que les propriétaires aient voulu ainsi éviter le danger d'une morsure grave. Cette opération devait être compliquée, en plus d'être douloureuse pour l'animal, ce qui soulève la question du type d'anesthésie utilisé dans le monde antique pour calmer la douleur.
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Les Égyptiens voyaient dans le babouin l'animal dont le comportement se rapprochait le plus de celui de l'homme. Il ne s'agissait pas seulement d'une créature avec laquelle on jouait ou dont on faisait des blagues. Ils représentaient également le dieu Thot, le dieu de la sagesse et du langage. Les scribes vénéraient Thot sous la forme d'un babouin, érigeant une grande statue du primate dans les écoles où ils apprenaient dès leur plus jeune âge à devenir scribes, prêtres ou à occuper d'autres postes dans la société égyptienne.
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Dans l'Ancien Empire, le babouin était étroitement associé à Thot, le dieu de la sagesse, de la science et de la mesure. En observant le monde naturel qui les entourait, les Égyptiens avaient noté la grande intelligence de ces animaux et la façon dont ils étaient vus assis et tournés vers le soleil levant le matin. En tant qu'animal sacré de Thot, le babouin est souvent représenté en train de superviser les scribes dans leur travail. Et comme Thot était le dieu de la lune, ses babouins étaient souvent représentés avec un symbole du croissant de lune sur la tête.
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Les babouins avaient divers rôles funéraires. Ils étaient les gardiens de la première porte menant au monde souterrain. Au chapitre 155 du Livre des morts, quatre babouins sont décrits assis au sommet d'un lac de feu dans l'autre monde. Hapi, l'un des quatre fils d'Horus, avait la tête d'un babouin et protégeait les poumons du défunt.
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Les anciens Égyptiens considéraient le babouin comme un animal solaire, car ils s'asseyaient en criant tout en regardant le lever du soleil et en se réchauffant aux rayons du soleil. Ils étaient souvent représentés les bras levés, un geste clair d'adoration de ce corps céleste. Ils sont également représentés tenant le oudjat, un symbole solaire, qui est représenté au-dessus de la barque solaire du dieu solaire Râ.
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Au cours des derniers siècles de la culture égyptienne, alors que le culte des animaux se répandait, les babouins sacrés devinrent des oracles. On ne sait pas comment ils parvenaient à répondre aux questions que leur posaient les prêtres. Peut-être leur prouesse résidait-elle alors dans l'interprétation de leurs sauts et de leurs bavardages.
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La technique de la fonte à la cire perdue est un procédé de sculpture qui consiste à utiliser un moule réalisé à partir d'un prototype de la pièce à travailler, généralement en cire d'abeille. Ce dernier est recouvert d'une épaisse couche de matériau mou, généralement de l'argile, qui se solidifie ensuite. Une fois durci, il est placé dans un four où la cire qu'il contient fond et s'échappe par des trous spécialement pratiqués dans l'argile. À sa place, on injecte du métal en fusion qui prend la forme exacte du moule. Pour libérer la pièce finale, il faut retirer le moule.
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BIBLIOGRAPHIE:
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- KOZLOFF, A. Les animaux dans l'art ancien. La collection Leo Mildenberg. pp. 67-68, nº 55.
- STEINDORFF, G. Catalogue de la sculpture égyptienne de la Walters Art Gallery. Baltimore.
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PARALLÈLES :
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- Metropolitan Museum, New York, États-Unis. MM.00145
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Remarques :
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- La pièce comprend un certificat d'authenticité.
- La pièce comprend une licence d'exportation espagnole (passeport pour l'Union européenne).
- Le vendeur garantit qu'il a acquis cette œuvre conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
-Cette pièce ne sera pas expédiée en dehors de l'Union Européenne.
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Numéro de l'annonce: a144204392