Romain antique Marbre Torse de soldat avec Chlamys. 2ème

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Description

Torse de soldat avec Chlamys.
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- Chef-d'œuvre! -
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- Parallèles des musées -
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- Publié -
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Romain antique, IIe siècle après JC.
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Marbre.
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71,2 cm de hauteur.
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PROVENANCE:
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- Gorny & Mosch, Munich, Auktion 137, 15 décembre 2004, lot 144.
- Fortuna Fine Art, Ltd., New York, 2009.
- Collection privée, New York (USA), acquise de la précédente, le 12 mai 2011.
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ETAT : Bon état de conservation, sans restaurations.
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PUBLICATION:
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- Fortune Beaux-Arts. Après vingt ans. New York. p. 12, non. 15.
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BIBLIOGRAPHIE:
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- BIANCHI, R. Roma : l’arte al centro del potere (dalle origini al II secolo d.C.). RCS. 2005.
- FRIEDLAND, EA ; SOBOCINSKI, MG ; GAZDA, E.K. (éd.). Le manuel d'Oxford de la sculpture romaine. Presse de l'Université d'Oxford. 2015.
- KLEINER, Diana E. Sculpture romaine. Presse de l'Université de Yale. 1992.
- KOUSSER, Rachel M. Sculpture idéale hellénistique et romaine : l'attrait du classique. La presse de l'Universite de Cambridge. 2008.
- OLSON, K. Masculinité et tenue vestimentaire dans l'Antiquité romaine. Routledge. 2020.
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DESCRIPTION:
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Torse d'une sculpture ronde grandeur nature, sculptée dans le marbre, représentant un personnage masculin. Il porte un pantalon, une cuirasse de cuir et une chlamyde, une combinaison inhabituelle que l'on retrouve uniquement dans les représentations de soldats de haut rang sur les reliefs historiques de l'époque de Trajan et d'Antonin le Pieux (fig. 1), dans la première moitié du IIe siècle. ANNONCE
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Le travail sculptural est magnifique, même si les parties les plus délicates de l'œuvre ont été perdues, comme la tête et les mains. Les plis de la chlamyde sont lourds, très expressifs, et s'incurvent parallèlement sur la poitrine et en forme de V vers les genoux, conférant à la figure une monumentalité, un air solennel et héroïque typique du personnage représenté. Cette proéminence du vêtement, ainsi que le travail des plis, se retrouvent dans des œuvres contemporaines représentant des héros mythiques ou réels (fig. 2). Peut-être la référence pour cette manière de représenter la chlamyde, tombant verticalement et cachant complètement le corps, sont-elles certaines représentations grecques du dieu Hermès, dont sont conservées des copies romaines (fig. 3).
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En revanche, la disposition de la partie supérieure du manteau, qui retombe sur la poitrine, formant des plis différenciés dans cette zone, est une ressource expressive que l'on retrouve dans d'autres portraits de l'époque, tous deux en pied, en rupture avec l'uniformité excessive du devant, comme un buste, où cette ressource prend une importance particulière en raison de la composition elle-même, devenant en fait un élément ornemental (fig. 4).
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Le plastron est caché sous le manteau, bien qu'il semble travaillé avec soin et détail, avec une grande attention au jeu volumétrique. Au-dessus du genou conservé, le pantalon fin est froissé, accentuant le léger mouvement de la jambe. Le dos de la sculpture ne présente que des volumes esquissés et une surface non polie, ce qui indique qu'il s'agit d'une œuvre visible de face, destinée à être placée devant un mur ou dans une niche ou une niche.
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Les commandants militaires romains utilisaient traditionnellement la cuirasse avec la chlamyde, ce dernier vêtement déjà porté par la cavalerie en Grèce. Cependant, l’utilisation du pantalon est bien plus tardive. Même si, à l'époque de Cicéron, ce vêtement fut rejeté par les Romains parce qu'il appartenait aux barbares (il identifiait les Gaulois), avec l'expansion du Royaume, son usage commença à se répandre parmi les troupes romaines pour des raisons pratiques, notamment sur les champs de bataille de le nord. Certaines des premières preuves de l'utilisation de ce vêtement par les soldats romains se trouvent sur la colonne Trajane à Rome (fig. 5), qui montre le triomphe de l'empereur sur les Daces de la Roumanie actuelle. Dans cette représentation, comme mentionné ci-dessus, seuls les généraux et les soldats éminents apparaissent qui les portent, tandis que les soldats ordinaires portent des chaussettes plus simples qui s'ajustent à la jambe. Au fil du temps, la mode militaire s'est étendue au reste de la population romaine et, à la fin du IVe siècle, les pantalons étaient devenus si populaires que les empereurs frères Honorius et Arcadius ont publié un édit interdisant leur utilisation non pour des raisons esthétiques ou culturelles, mais pour des raisons de sécurité. raisons culturelles. pour empêcher les civils de porter des tenues militaires, et ainsi se distinguer facilement les uns des autres dans une époque marquée par les tensions sociales.
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PARALLÈLES :
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Fig. 1 Détail du socle de la colonne d'Antonin le Pieux avec une scène des funérailles de l'empereur. Rome, 161 après JC, marbre. Musées du Vatican, inv. 5115.
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Fig. 2 Sculpture de héros avec chlamyde et bouclier à ses pieds. Royaume romain, ch. 1-160 après JC, marbre. British Museum, Londres, inv. 1868.0620.16.
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Fig. 3 Statue d'Hermès avec chlamyde. Copie romaine du s. I AD à partir d'un original grec en bronze du s. V avant JC, marbre. Musée national romain du Palais Altemps, Rome, inv. 8583.
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Fig. 4 Portrait en buste de l'empereur Lucio Vero. Royaume romain, ch. 161-170 après JC, marbre. British Museum, Londres, inv. 1805.0703.103.
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Fig. 5 Détail du relief de la colonne Trajane avec l'empereur s'adressant à ses troupes. Rome, 113 après JC, marbre.
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Remarques :
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La pièce comprend un certificat d'authenticité.
La pièce comprend une licence d'exportation espagnole (passeport pour l'Union européenne) - Si la pièce est destinée en dehors de l'Union européenne, une substitution du permis d'exportation doit être demandée. Ce processus peut prendre entre 1 et 2 semaines.
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Numéro de l'annonce: a142554503