Le Parc aux Cerfs Gravure ancienne Thouvenin 95x83cm

€ 180,00
Enlèvement
480depuis 5 juill.. '24, 11:55
Partager via
ou

Description

LE PARC AUX CERFS
Gravure 95 x 83 cm (avec le cadre)
Jean Thouvenin (1765-1828) Graveur d’après une peinture de Lambert (?)
Inscriptions sur la gravure :
LE PARC AUX CERFS
Lambert pinxit Thouvenin Sculp

« Se vend à Paris chez Basset md d’estampes et fabricant de papiers peints rue Jacques, 670 au coin de celle des Mathurins »

Etat moyen, voir photos

A emporter (pas d'envoi)
29 place Mattéotti
7100 La Louvière

Heures d'ouverture:
Mardi, jeudi et vendredi de 9 à 17h
Mercredi de 9 à 13h
Téléphone 064 284 301

-------------------------------------
Le Parc-aux-cerfs est le nom donné à un quartier de Versailles à l’époque de Louis XV, correspondant aujourd'hui au quartier Saint-Louis. Il s'y trouvait une propriété abritant les jeunes concubines du roi, faisant qu'ensuite l'expression « Parc aux cerfs » désignera un lupanar.
Le nom de ce quartier provient d'un enclos enfermant des cerfs à l'époque de Louis XIII qui chassait à Versailles (il y fit construire un relais de chasse puis plus tard un petit château). À la suite du développement du château sous Louis XIV, la ville dut s'agrandir, le « parc aux cerfs » fut donc loti et urbanisé pour loger de nombreuses personnes travaillant au château et dans les administrations du royaume1. Ce quartier s'est ensuite nommé quartier de la Cathédrale, et s’appelle aujourd'hui quartier Saint-Louis, du nom de cette cathédrale

Madame de Pompadour, favorite de Louis XV, après la fin de sa liaison physique avec le roi en 1752, installa, dans une demeure de ce quartier (le terrain étant la propriété d'un de ses proches et le pavillon, 4, rue Saint-Médéric, propriété de son intendant), des femmes, souvent très jeunes, qui y étaient entretenues pour satisfaire la concupiscence du roi. Elle veillait à ce qu’aucune de ces concubines ne devienne sa rivale en prenant de l’ascendant sur le roi. Plusieurs de ces femmes eurent des enfants de Louis XV ; elles étaient alors parfois mariées à un membre de la Maison du roi qui endossait la paternité de l’enfant. Ce pavillon du Parc-aux-cerfs décrit alors comme « un vaste sérail » fait partie pour l'imagination populaire des folies luxurieuses

L’imagination populaire s’étant approprié le lieu (abandonné et revendu en 1771), l’expression « Parc aux cerfs » est devenue une périphrase pour parler d’un lupanar. La propagande anti-royaliste ou dévote l’utilisera aussi pour présenter Louis XV comme un tyran débauché. Ainsi, contrairement à la légende, le roi ne se rendit jamais dans cette demeure, les femmes ne faisant qu’y loger, étant ensuite amenées au palais par le sieur Lebel, un de ses valets de chambre qui les faisait passer dans une chambre appelée le « trébuchet » où le monarque décidait du sort de la belle
Numéro de l'annonce: m2133326877