Henri De Braekeleer

Une belle œuvre d'Henri De Braekeleer, huile sur papier sur toile. Intérieur d'une étable avec des poules. Signé.
En bon état

Dimensions totales : 46 x 36 cm

Avec documentation sur l'origine.

Henri Jean Augustin de Braekeleer (Anvers, 11 juin 1840 — 20 juillet 1888) était un peintre et graveur flamand. Il a principalement peint des personnages, des intérieurs, des natures mortes et des paysages.
Il a été éduqué par son père Ferdinand de Braekeleer (1792-1883), peintre d'histoire et de genre, et par son oncle Hendrik Leys, qui lui a imposé une discipline morale et matérielle stricte.
De Braekeleer a étudié à l'Académie d'Anvers de 1854 à 1867, où il s'est lié d'amitié avec Jan Stobbaerts. Avec Stobbaerts, il s'est opposé à l'enseignement universitaire. Avec Henri Leys, il a appris comment réagir au romantisme à la mode de Gustaaf Wappers et au néoclassicisme de François-Joseph Navez.
À la demande de Leys, il s'est rendu en Allemagne en 1863 pour peindre des sites historiques. Aux Pays-Bas, il était fasciné par les maîtres hollandais du XVIIe siècle tels que Pieter de Hoogh, Jan Steen, Vermeer. Grâce à ces influences, il a pu évoquer l'atmosphère du vieux Anvers. Ses œuvres des années 1860—1870 dégagent une poésie calme et silencieuse. De 1880 à 1884, De Braekeleer a souffert d'une grave maladie mentale, qui a eu un impact profond sur son style.
Il a également réalisé de belles gravures. 76 gravures de lui sont connues, en plus de quelques gravures sur bois et lithographies. Ses œuvres peuvent être admirées au Musée royal des beaux-arts d'Anvers, aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles et au Musée des beaux-arts de Tournai, entre autres.
Le monument funéraire d'Henri De Braekeleer se trouve au Schoonselhof (niveau Z1, rangée A). Il a été transféré du cimetière de Kiel, fermé en 1936, aux frais de la ville. Le monument a été conçu par le sculpteur bruxellois Guillaume Charlier et financé par le mécène bruxellois Henri Van Cutsem.