Suzuki Swift
- La super mini nipponne
- Silhouette très réussie
- Comportement routier tranchant
- Commercialisée depuis 1983
- Quatrième et cinquième générations très ressemblantes, sauf les dimensions
- Modèle très populaire de Suzuki
La première Suzuki Swift apparaît en 1983. En fait, il s'agissait à l'époque d'une version de la Cultus destinée à l'exportation. Mais la première génération ne suscita qu'un frémissement auprès des acheteurs. La seconde, en 1988, connut déjà un succès plus chaleureux en Belgique.
Son prix serré et sa forme aérodynamique plaisaient à bon nombre de gens en quête d'une automobile simple, mais pratique. D'ailleurs, c'était souvent le deuxième véhicule du ménage, qui devint rapidement le moyen de transport très prisé des étudiants, des apprentis conducteurs et des jeunes entrant sur le marché du travail. Mieux : c'était une voiture très fiable, à la longévité exemplaire. Mais la troisième génération a connu un sérieux ressac.
Suzuki s'est heureusement repris en 2005 en lançant la quatrième génération, dont le succès dépassa les espérances. La séduisante silhouette, assez bien dessinée pour résister aux années qui passent, jouait un peu la carte rétro, mais paradoxalement, sans l'être totalement. Le concept présentait suffisamment de caractère pour plaire à M. tout le monde.
En 2010, Suzuki lança une cinquième génération, grandie de quelques centimètres à tous les niveaux, afin de répondre aux aspirations de la clientèle, entre autres pour une meilleure habitabilité et un plus grand coffre. Mais seul un œil averti parvient à les distinguer. Ces deux modèles sont commercialisés en 3 et 5 portes.
La presse professionnelle a vanté les mérites de la petite nipponne, pour son châssis énergique, sa conduite agréable, ses moteurs qui, sans atteindre des sommets en matière de puissance, donnent toujours le meilleur d'eux-mêmes. Et cela, la clientèle s'en est aperçue.
Jusqu'en 1999, la Swift devait se contenter de petits blocs essence 1.0 et 1.3. Les catalogues plus récents font un peu mieux : 1.2, 1.3 et 1.5, toujours en essence. Ce ne sont pas des machines de compétition, parce que la Swift n'en a pas besoin, vu son poids très léger. Seule exception : la Swift Sport. Cette version est alimentée par un 1600 essence et l'habillage est lui aussi plus sportif. Pas au point de la comparer à une GTI récente : elle n'a pas assez de punch pour cela. Mais elle apporte un peu plus d'agrément de conduite, à l'image des GTI d'il y a trois décennies. Très ‘old school’, en quelque sorte.
Les alternatives à la Suzuki Swift
L'acheteur qui ne trouve pas de Swift d'occasion à son goût dispose d'un large choix dans d'autres marques. Rien qu'au Japon, citons les Honda Jazz, Nissan Micra et Toyota Yaris. Si l'on fait plus attention au style qu'à l'origine, on se tournera vers les Fiat 500 ou Mini, à condition, si l'on veut approcher le prix serré d'une Swift, de se contenter d'un modèle plus vieux ou au kilométrage plus élevé. Parmi les autres européennes, citons les Fiat Panda, Citroën C3, Peugeot 208, Opel Corsa, Volkswagen Polo, etc.
Acheter une Suzuki Swift d'occasion
Une Swift plus ancienne, des trois premières générations, s'achète pratiquement pour une bouchée de pain : moins de 1000 €. C'est une voiture qui convient parfaitement pour apprendre à conduire. Une Swift plus récente coûte entre 5 et 15.000 €, en fonction du kilométrage, de la motorisation et de l'équipement. Mais les versions situées en haut de cette fourchette sont pratiquement neuves. Environ une Swift sur trois est alimentée au Diesel, les autres à l'essence.